Chapitre Europe
Retraite Chili : laïcs et soeurs
Confinement à Bruley
A Bruley : côté rue, côté jardin…
Devant : pas de forces de police… mais des rues désertes, des voitures à l’arrêt… et aussi des engins, des camions qui circulent, assurant du transport de matériel. On construit en haut du village. La vie continue.
Derrière : la nature explose : forsythias, jonquilles, pommiers du Japon, arbres fruitiers en fleurs…
Nous sommes cloîtrées. Comme tout un chacun. Mais malgré tout au large, dans une grande maison. Alors ensemble nous prions un peu plus qu’à l’accoutumée, c’est-à-dire deux fois chaque jour. Nous échangeons, jouons (au scrabble par exemple)… Les plates-bandes de notre jardin ont rarement été aussi nettes. Et lors de nos quelques brèves escapades, nous avons la chance de profiter des vignes, si propres en ce début de printemps.
Un moment interrompu (lors de l’arrivée de la « fibre » au village), notre téléphone, heureusement, fonctionne à nouveau. On se soucie de nous… la paroisse, nos connaissances, nos amis, nos proches. La solitude peut être lourde pour certains : nous les appelons.
A défaut de nous voir, nous nous entendons… dans tous les sens du terme…
Les Sœurs de Bruley
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