Chapitre Europe
Retraite Chili : laïcs et soeurs
Confinement à Bouaké
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Nous avons accueilli l’année 2020 avec beaucoup d’espoir. Nous avons pensé que cette année serait la meilleure. Nous avons souhaité tous les meilleurs vœux à nos proches. Nous leur avons formulé une année de toutes les grâces.
Nous avons prié afin que la maladie de l’Ebola, du sida et autres disparaissent à tout jamais de notre continent. Nous n’avons jamais songé qu’une pandémie se préparait à venir ravager l’humanité entière. Aujourd’hui elle est plongée dans une angoisse qui ne dit pas son nom. Même ceux que nous appelions hier les grandes puissances, se retrouvent impuissantes face à cette épidémie. Tout le monde a peur de tout le monde. Les barrières se dressent partout le seul but est de chasser loin cet ennemi sans visage. Tous les systèmes semblent s’arrêter tout à coup et même l’Eglise n’est pas épargnée.
Dans cette situation, pour éviter une propagation massive de cette pandémie, des mesures sont prises, et en Côte d’ivoire entre autres le port des masques. Malheureusement ces masques ne se trouvent plus dans les pharmacies de la place. Alors, pour manifester notre solidarité avec les mesures prises par le gouvernement, nous nous sommes engagées à apporter notre part dans cette lutte. Ainsi, en collaboration avec l’hôpital Jean Baptiste Vatelot, nous confectionnons des masques. Depuis deux semaines, avec du tissu fourni par l’hôpital Jean Baptiste Vatelot, l’atelier du centre Vatelot II s’active à confectionner des masques qui sont proposés aux malades et aux gardes- malades de l’hôpital.
Dans cet engagement, notre sœur Fabiola de passage à Bouaké n’est pas en reste car, comme le bon maitre, elle a su « nouer son tablier » pour se mettre au service du peuple ivoirien par amour pour lui. Elle participe à couper les masques et à former des plis. Sa participation favorise non seulement un bon rendement dans le travail, mais elle est surtout une source d’encouragement pour nous.
Que Dieu nous garde.
Sœur Rose Kra.
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