Magnificat de Jean Sébastien Bach
Il est passionnant de voir comment chaque talent et chaque époque met en lumière, le Magnificat, louange intime d’une femme « comblée de grâce », Marie.
Ce 16 juin, aidées du Père Philippe Robert, nous étions 26 personnes intéressées par le sujet, à écouter et à nous imprégner de cette œuvre magnifique de Bach.
Magnificat !
Tout l’orchestre est sollicité pour exalter la joie de Marie lorsqu’elle prononce le premier mot de cette belle hymne : les trompettes résonnent et une liesse universelle se répand : « Magnificat ! »
Très vite, au rythme d’un menuet, la joie devient plus intimiste.
« Mon esprit exulte en Dieu, mon Sauveur ».
Ainsi, tout au long de cette œuvre, grâce au pouvoir des instruments, nous avons pu ressentir différentes émotions, parfois contraires :
- L’humilité de Marie en dialogue avec le hautbois, et inversement, la puissance
de Dieu exprimée par les motifs répétitifs de l’orgue.
- sur un rythme léger et dans une ambiance feutrée, nous éprouvons
la miséricorde de Dieu, en contraste avec son pouvoir, suggéré par
tous les instruments qui fusent de partout.
…
« Marie n’a pas chanté le Magnificat seulement pour elle, mais pour nous tous, afin de nous entraîner à le chanter à sa suite. »
Martin Luther (1521)
Ô Marie, tu te dis comblée de grâce : un don sans mérite de Yahvé qui te rend libre car tu n’en es pas l’origine … Apprends- nous cette belle liberté.